Du 25 au 30 mai
Oulan Bator n'est pas une ville touristique mais le point de départ de nombreux treks à travers le pays. Le 24 mai, j'ai rencontré Luc et Ruben, deux hollandais qui m'ont invité à les accompagner lors d'un trek à cheval de 6 jours à travers la steppe mongolienne.
La team de choc au départ (Luc au centre et Ruben à droite)
Nous sommes donc partis pour 150 km à vol d'oiseau. La réalité est beaucoup plus rude, il est nécessaire de zigzaguer entre les multiples collines mongoliennes.
premier jour, première escale dans une yourte !
Dans les yourtes, nous sommes toujours très bien acceuillis par les familles. Nous ne savons jamais à l'avance où nous allons faire arrêt. Le guide se renseigne au sein des différentes familles que nous croisons s'il est possible de rester.
Voici la plus belle photo prise jusque là : un grand-père en admiration devant son petit-fils.
Nous avons eu l'honneur d'assister à la castration de tous les animaux du troupeau : des chevaux aux chèvres en passant par les moutons. Evidemment, c'était le menu du repas de midi!
Et c'est reparti pour un second jour de cheval
Un couché de soleil sur la steppe
Parfois nous ne nous arrêtons pas de la journée, parfois un repas nous attend toutes les heures. Cela dépend des nomades que l'on rencontre sur le chemin.
4ièm jour de cheval, le guide s'est perdu dans les montagnes et a fini par nous semer. A ce moment nous sommes donc deux, perdus au milieu de nulle part! Ruben étant resté dans la voiture suite à une chute de cheval.
Notre guide a absolument voulu faire un détour pour nous montrer cette magnifique statue :p
Voici Kharkhorin, l'ancienne capitale mongolienne.
Le mini Gobi
Devant toutes ces belles photos... parlons un peu des problèmes!
Nous avons trouvé ce trek par l'intermédiaire de l'auberge de jeunesse. Le prix était très attractif, mais les conditions difficiles. Le guide et le chauffeur ne parlaient pas plus de trois mots d'anglais ( horse, go et tomorrow). Cela posa de nombreux problèmes :
- Nous étions au courant de rien ! Impossible de connaître les distances à parcourir chaque jour.
- Le guide peu habitué aux touristes et fidèle à ses traditions ne s'encombrait pas de bouteilles d'eau pour une journée de cheval dans le désert. Le deuxième jour, il a donc insisté pour que nous laissions nos sacs dans la voiture avant d'aller traverser le désert pendant des heures. Je l'ai détesté pendant toute la durée de l'épopée.
- Les chevaux mongols sont semi-sauvages. C'était pour chacun de nous une première en équitation mais nous n'avons bénéficié d'aucune explication sur la manière de maîtriser ces animaux.
Résultat :
1ier jour
Ruben chute et se fait traîner sur une dizaine de mètres. Les chevaux paniquent faisant tomber Luc à son tour. L'instant d'après, le cheval de Ruben par au galop l'obligeant à sauter délibérément de l'animal en pleine course. Il se blesse à la hanche et au coude.
2nd jour
Ruben refuse de remonter à cheval. La voiture censée nous suivre pendant le trajet ne nous rejoint que vers midi. Après une après-midi sans eau dans le désert, mon cheval marche dans un trou et me fait chuter en avant. Heureusement, pas de rocher à l'atterrissage.
3ièm jour
Je tente mon premier galop mais le cheval s'arrête brusquement pour se gratter la jambe et m'éjecter en avant.
4ièm jour
Le guide se perd dans les montagnes. Impossible de retrouver le point de rendez vous de la voiture ! Après deux heures à faire tous les sommets des collines, il se décide à s'arrêter dans une yourte pour lui téléphoner.